Notre Classe

Notre Classe
Lesvoiesdenotrevoix

IIIe concours national de blogs "Jeunesse en mouvement"- Espagne

IIIe concours national de blogs "Jeunesse en mouvement"- Espagne

vendredi 13 mai 2011

Etape 1: Jeunesses francophones - Tâche 1: Présentez-vous

Image and video hosting by TinyPic

Nous voici, nous voilà!!!! Et 'en mouvement'......

Présentation du groupe...


Notre histoire...






Etape 1: Jeunesses francophones - Tâche 2: La francophonie (A)

Ici, nous avons présenté les aires culturelles des pays francophones. Nous avons pour cela créé une carte du monde interactive mettant en exergue les différentes zones francophones et leurs cartes d'identité (superficie, habitants, langue officielle, etc).
Après avoir réfléchi sur quels aspects de la francophonie nous insisterions, nous avons décidé de mettre en relief les pays francophones où la langue française est officielle, maternelle et importante. Pour ce faire, nous avons utilisé un code de couleurs en fonction de l'importance de la langue française.
Vous n'avez donc qu'à glisser la souris sur les pays et découvrir ce monde francophone....
Bon voyage à tous et à toutes!!!!

Les zones géographiques de la francophonie

Etape 1 - Tâche 2 (B): Comparaison de la France avec l'Espagne sur le plan culturel (fêtes, gastronomie, musique et littérature)

La culture est fondamentale. Elle nous aide, entre autres choses, à déterminer l’identité d’un pays. 
Ainsi, afin de comparer la France et l’Espagne sur le plan culturel, nous allons tenir compte des facteurs suivants:






                                                                                                              

Etape 2: Nos différences et nos points communs - Tâche 1




Etape 2 - Tâche 2 (A): Grand Corps Malade et le slam



'Grand Corps Malade', Fabien Marsaud, est un grand sportif qui a subi un grave accident. Il a découvert le slam par hasard et a eu une révélation!!! Le slam est un texte dit et non chanté, un moyen de liberté d'expression pour beaucoup.
Nous avons écouté cet émouvant slam "Midi 20", et avons créé un collage en guise d'illustration en fonction des paroles du texte.... 


Etape 2 - Tâche2 (B) (Option 2) Choix de trois photos et une petite histoire...

  -Écouter la musique de fond- (après la publicité)                  
                                         

La force des enfants
J'avais jamais imaginé tout ce qui m'arriverait un jour, j'étais trop petit pour imaginer cela, malgré mon imagination surréaliste, moi j’avais seulement le temps pour survivre, pour m'efforcer chaque jour à l'école, j'avais la chance d'y aller, vous savez? Et oui, je dis la chance parce qu'il y avait des enfants comme moi, de 6 ans, qui ne pouvaient pas y accéder. Cependant, je n'étais pas sûr de le mériter, car le peu d’enfants qu’il y avait, ils voulaient faire quelque chose dans leur vie, malgré l'impossibilité, par exemple, d’être un jour médecin comme mon ami Sébastien.

Je ne savais pas quoi écrire quand la prof m'a demandé, je voulais seulement aider ma famille, trouver une solution pour la maladie de ma grand-mère, elle avait quelque chose dans le sang, je me souviens pas très bien de quoi il s'agissait. Moi, je me souviens seulement de la bouille de ma mère quand elle la regardait, un regard triste, après elle me regardait pour me donner le sourire le plus grand et cela me tranquillisait, bien que je ne savais rien. J'étais un ignorant.

Et le temps passe très vite, j'ai grandi, j'ai 9 ans, le temps d'aller à l'école est fini, maintenant c’est  le moment de travailler, car ma mère  ne peut pas, elle va avoir un bébé et elle doit aussi s'occuper de mes  trois autres petits frères et de ma grand-mère. J'aide mon père à la campagne,  et  peut-être que cette année on va pouvoir manger tous les jours. J'aime travailler avec lui, malgré l'intense effort que je réalise, j'adore lui montrer tout ce que j'ai appris à l'école. Par contre, il me dit que ça ne sert à rien. Cela ne fait qu'augmenter ma faiblesse quand je prends ma crute d'eau sur la tête, mais je résiste, je suis fort.

Ah oui, je suis désolé de ne pas vous avoir dit mon prénom, j'ai oublié de le dire avant de raconter mon histoire, je m'appelle Lucas, je sais l'écrire, et je suis en train d'apprendre à ma mère à écrire le sien, elle est la seule qui croit en moi, et elle me disait chaque jour, depuis que je suis né, que le bonheur était la clé de la vie, d'autre part mon père dit que le bonheur n'existe pas dans notre pays, on habite à Cuba, un pays pauvre, pour lui le bonheur y est impossible. Je ne sais pas vraiment ce qu'on entend par "bonheur", moi je sais seulement que je me sens bien quand je fais  quelque chose de bien, quand on peut manger tous ensemble, mais par contre je me sens mal car ma grand-mère est morte et je n'ai pas eu le temps de trouver une guérison pour sa maladie.
                                                       .          .          
La vie continuait comme toujours, au fur et à mesure que je grandissais je me rendais plus compte de la réalité, mon père avait en partie raison, on était dans un pays où les politiques ne faisaient rien pour les personnes, où de plus en plus la vie se faisait plus dure  chaque jour à survivre, car les maladies contagieuses se propageaient souvent, et on ne recevait pas toujours la récompense pour notre dur travail réalisé.

 J'ai déjà 18 ans, et je dois m'occuper de ma famille, mon père est trop fatigué et il ne peut pas faire le même effort qu'avant. C’est donc moi qui apporte l'argent à la maison, et je dois travailler pendant 12 heures chaque jour, longues et dures journées, qui sont réconfortées avec les sourires de mes petits frères, qui me donnent la force pour continuer. Soudain, lors d'un repos d'une journée, un groupe de touristes parisiens m’a demandé si je pouvais les prendre en photo. Moi naturellement, j'ai accepté, et pendant qu'ils trouvaient la bonne place, je m'entraînais avec le petit appareil que j'avais jamais vu, en prenant différentes photos aux enfants et  aux paysages les plus beaux et proches de moi.  Ensuite, j'ai pris une photo de la famille parisienne, et ils m'ont donné de l'argent pour me remercier, mais je n'ai pas pu accepter, prendre uniquement une photo du groupe était un geste trop petit pour moi pour être récompensé, donc j'ai refusé sans hésiter.



Quelque mois après, un homme grand et gros, est venu où je me trouvais en train de travailler, et il m'a dit qu'il avait vu des photos que j'avais prises, et que j'étais un artiste. Moi, je n'y croyais pas, je pensais qu'il était un de ces touristes qui se moquait de moi. J'ai donc continué, toujours en faisant mon travail, sans lui prêter attention. Alors, il a insisté en me disant des mots que je n'oublierai jamais:

- Jeune Garçon, je ne sais pas ton prénom, je ne sais pas si tu as une vie facile, je ne sais pas si tu aimes la photographie, mais je sais seulement que j'ai vu des images d'un talent incroyable, moi je travaille avec des photographes et c'est la première fois que je vois une photo aussi magnifique. Je ne peux pas exprimer, mais je suis venu pour te retrouver jusqu' ici, pour te faire la proposition de venir travailler à Paris avec moi, bien sûr, rien ne va être facile, mais je suis sûr qu'avec toi on va pouvoir gagner un concours important de photographie, sur lequel on est en train de travailler depuis deux ans.

À ce moment-là, j'ai senti l'enfant d'avant, l'enfant qui était en moi, et que j'avais oublié, toute l'énergie et la force, cela pourrait être la chance de ma vie, mon opportunité pour montrer au monde, la situation de mon pays, et surtout, faire quelque chose que j'aime, je n'avais jamais pensé que cela pouvait un jour arriver, mais c’était vrai. D'autre part, il était important que je réfléchisse, pour prendre la bonne décision, je ne pouvais pas laisser ma famille car elle est ma vie. Qui ferait mon travail? Qui pourrait aider ma famille ? Et maintenant, ce sont les instants où la vie t'apprend, car mon petit frère de 10 ans, avait tout écouté, et c'est lui qui m'a soutenu à me lancer dans l'aventure d'aller à la capitale française, c'est lui, qui m'a dit que "dans la vie, pour que quelque chose fonctionne de nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre."

Alors, je suis à Paris, tout est incroyable, je n'oublie pas ma chère famille, elle me manque tellement, mais mon petit frère s'occupe de tout, il est spécial pour moi, je le vois dans les enfants parisiens en me promenant, je le vois dans les plus hauts et importants monuments parisiens, dans la Tour Eiffel... ma famille est avec moi. Et voilà le début de mon aventure, l'homme grand et gros s'appelait Nicolas, et rapidement il m'a présenté une personne particulière avec laquelle je travaillerai, elle s'appelait Claire, elle était brune, mince, et son visage attirait l’attention pour ses grands et parfaits yeux bleus. À mesure que le temps passait, je ne pouvais pas arrêter de penser à elle, mais son  caractère  était un peu difficile, elle était très exigeante et avait seulement de l'intérêt pour la beauté, la mode, les choses matérielles propres des pays développés. Et c'est à ce moment précis qu’est arrivé mon moment, rien n’a été facile,  mais j'ai eu l'idée de retourner dans mon pays pour faire un reportage de photos, montrer la situation d'une partie du monde, à travers les enfants, les anges qui remontent le moral.



Le début n'a pas été très simple, Claire ne voulait pas voyager jusqu'à Cuba, et il a fallu  beaucoup insister, mais je suis têtu et enfin elle a accepté, bien qu'elle n'était pas toujours très convaincue. Le reportage a été un succès, je profitais de chaque photo, et je sais que c'était dur pour Claire, elle n'était pas habitué à vivre tout ça, et j'ai vu comme une larme tombait de ses yeux, je lui ai donc dit, de retourner à Paris, mais elle voulait rester, elle savait que cela était important pour moi, et elle m'a avoué qu'elle m'aimait. Moi aussi je l'aimais, malgré sa dure personnalité, je savais qu'elle avait un immense cœur.

J’avais énormément impressionné Nicolas, il disait que j'avais changé Claire, elle travaillait doucement avec les enfants, et ça faisait deux semaines qu'elle n'utilisait pas son portable, ni son ordinateur. On travaillait avec l'illusion des enfants, et je ne savais pas si on gagnerait, mais je sentais que moi, j'avais déjà gagné.

Le concours s'est enfin terminé, tout était décidé, Claire était très nerveuse, elle voulait plus que jamais gagner, et pour la première fois dans sa vie, elle n'était pas égoïste, elle pensait fonder une ONG, avec l'argent du prix. Nicolas n’en croyait pas ses yeux, Claire était une nouvelle personne, il se demandait si elle était vraiment la vraie Claire.  Avant de savoir le résultat, elle s'est beaucoup préoccupée, elle comptait beaucoup sur ses amies, mais malheureusement, elles refusaient de l'aider, elles avaient d'autres problèmes, disaient-elles. Claire était trop déçue pour cela,  mais par chance, on a trouvé  un groupe d' enfants espagnols, qui participaient à un concours de blogs, comme nous, et ces jeunes motivés pour la force de la jeunesse ont été capables de nous aider avec des personnes humbles qui ont participé avec nous, pour donner une vie meilleure aux enfants qui habitent là-bas.  Peu à peu, on a créé des écoles, on a formé l'éducation, des postes de travails… de nouvelles opportunités. Et finalement Claire, comme moi, sans le savoir était en train de vivre notre rêve : la création de l'ONG qu'on a décidé de nommer : "les voies de notre voix", en honneur à nos assistantes.  Le résultat du concours est arrivé, et comme toujours, on n'a pas eu ce qu'on attendait, on a obtenu le second lieu. Claire était trop déçue, elle pensait qu'il y avait encore plus de choses à faire, mais d'autre part ça la maintenait vivante pour continuer à travailler sur ce cas. Elle me regardait tristement  pendant que je me rappelais avec un sourire, mon enfance, elle m'a alors demandé :

- A quoi penses-tu Lucas?

- Je me rappelle d'un souvenir d'enfance:

"Quand j’avais 6 ans, ma mère avait pour habitude de me répéter que le bonheur était la clé de la vie. Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais faire quand je serais grand. Sur ma feuille, j'ai alors écrit: ”heureux “. Ils m’ont donc dit que je n’avais pas compris la consigne, je leur ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie."



Etape 3: Défendre une cause ensemble - Tâche 1

Présentation d'une ONG française et de son homologue espagnol








Etape 3 - Tâche 2: Contact avec une ONG locale

Nous avons ici contacté l'ONG 'Caritas Interparroquial de Navalmoral' avec qui nous avons mis en place une action: don d'aliments qui sont ensuite distribués dans l'équivalent aux 'restos du coeur' de notre ville.

Notre collaboration avec l'ONG Caritas


Ecoutez et visionnez ce clip qui va dans le sens de notre action...

Etape 3 - Tâche 3: Création d'une affiche pour renforcer un message

Nous avons imaginé cette affiche...
Affiche

...pour renforcer ce message.
L'important, c'est de ne pas participer...

Etape 4: Portraits d'une génération

Nous avons réalisé un reportage sur notre vie d'adolescent pour pouvoir le comparer à celle des jeunes français de notre âge. Le voici!!